Combien de fois tu vous vous êtes dit : « c’est pas encore le bon moment, j’ai besoin de plus de temps…
Mais aussi de plus de préparation, d’une meilleure stratégie » ? Combien de projets dorment dans votre tête parce que vous attendez le moment parfait pour les lancer ?
Je vais vous dire la vérité…
Le perfectionnisme, c’est le frein des guerriers modernes. C’est à dire, qu’Il se déguise en sagesse, en prudence, en professionnalisme. Cependant, Il vous murmure que vous êtes responsable, que vous prenez votre temps pour bien faire les choses. Mais derrière ce masque respectable se cache votre pire ennemi.
Laissez-moi vous expliquer comment ça fonctionne. Vous avez une idée, un projet, un rêve. L’excitation monte. Vous commencez à planifier. Puis arrive cette petite voix : « Attendez. Vous n’êtes pas encore assez bon. Il vous manque cette compétence, cette formation ou cette expérience. » Et vous écoutez parce que ça semble logique.
Alors vous vous préparez. Vous lisez, vous étudiez, vous planifiez. Des semaines passent, des mois parfois. Et pendant ce temps, votre feu intérieur diminue. Votre enthousiasme s’étiole. L’idée qui vous faisait vibrer devient une obligation lourde, un fardeau.
Mais attention.
Voilà le premier piège car le perfectionnisme vous fait croire que la préparation remplace l’action. C’est faux. Vous pouvez passer dix ans à étudier la boxe dans les livres, vous ne saurez pas encaisser un crochet au foie. La vraie connaissance vient du ring, pas des manuels.
Mais il y a pire.
Le perfectionnisme cache quelque chose de plus profond. Une terreur primitive que peu osent regarder en face. Ce n’est pas l’échec qui vous paralyse, c’est la visibilité.
Je vous explique : Tant que vous vous préparez dans l’ombre, personne ne peut vous juger. Personne ne voit vos failles ou vos erreurs, vos approximations. Vous restez à l’abri, protégé dans votre bulle de potentiel non réalisé. Vous êtes le génie incompris qui n’a juste « pas encore » montré son talent.
Confortable, non ?
Sauf que cette zone de confort est une prison et le gardien, c’est votre peur d’être vu tel que vous êtes vraiment. Imparfait, en construction et tout simplement humain.
Voilà pourquoi tant de combattants talentueux restent sur la touche. Ils attendent d’être « au point » avant de monter sur le ring ou dans la cage. Pendant que vous peaufinez, d’autres agissent. Ils échouent, se relèvent, apprennent, progressent. Et vous, vous êtes toujours « presque prêt ».
Laissez-moi vous raconter un secret. Les grands de ce monde, ceux que vous admirez, n’étaient pas prêts non plus quand ils ont commencé. Leur premier combat était brouillon, leur premier discours maladroit mais ils l’ont fait quand même.
Notamment, ils ont compris quelque chose de fondamental. C’est le mouvement qui enseigne, pas la théorie.
Vous voulez devenir bon ?
Ayez de la gratitude pour vos échecs car ils vous montrent vos axes d’amélioration et savourez vos victoires.
C’est dans ces boucles que naît la maîtrise. Regardez un enfant qui apprend à marcher. Il ne lit pas de manuels sur l’équilibre et il ne passe pas six mois à se préparer mentalement. Il se lève, tombe, se relève, retombe, encore et encore. C’est à dire qu’il essaye sans se poser de questions et sans perfectionnisme paralysant.
Quelque part en grandissant, on perd ça. C’est à dire que l’on développe ce besoin maladif de tout contrôler avant d’agir. De garantir le succès avant même de commencer. Résultat ? On ne commence jamais.
Votre peur d’être jugé ?
Les gens s’en fichent. Ils sont trop occupés avec leurs propres doutes pour disséquer vos erreurs.
En revanche, ce qui compte, c’est votre engagement dans le combat, votre présence sur le terrain.
Alors arrêtez d’attendre car le moment parfait n’existe pas et les conditions idéales non plus.
Parce que c’est là que tout se joue. Oui, dans ce saut, dans ce premier pas bancal vers l’arène. C’est là que vous passez de spectateur à combattant.
La seule question qui compte : allez-vous agir quand même ?
Cette perfection recherchée veut vous convaincre que vous n’êtes pas encore digne du ring mais le ring ne demande pas la perfection. Il demande le courage de monter dessus.
Alors montez sur le ring ou dans la cage tel que vous êtes. Allez-y avec vos failles, vos doutes, vos manques.
Montez et battez-vous même si c’est fait de façon maladroite mais montez dans l’arène avec coeur.
Voilà pourquoi, c’est dans ce mouvement imparfait que vous deviendrez maître et non dans l’attente stérile de la perfection. Le combat commence aujourd’hui.
Alors, vous faites quoi ?
À propos de moi
Vous avez besoin d’aide pour changer de perspective ? Vous vous sentez bloqué dans votre tête, sans savoir comment sortir de vos schémas ? Je m’appelle Mathilde Declercq, préparatrice mentale spécialisée dans les sports de combat. J’accompagne les combattantes et combattants à bâtir une confiance solide et une performance durable sur le ring, dans la cage et dans la vie. Mon accompagnement est un camp d’entraînement intérieur. Un lieu pour vous retrouver, faire le tri, comprendre ce qui vous freine et repartir avec plus de clarté, de force et de sérénité. Parce que le vrai combat, c’est celui que vous menez dans votre tête.
